Je nous aime trop, et définitivement trop. Tout

Je nous aime trop, et définitivement trop. Tout est dans l'excès. C'est nocif. Ce soir, ça a été un peu trop nocif. Après les dommages matériels, j'ai du mal à avaler le fait que l'on doive régresser. C'est pourtant moi qui ait trouvé cette solution. Je suis possessive et égoïste, toi tu gardes tes principes, et les gens t'aiment pour ça. Moi, ça doit être le côté que j'aime quand il ne me fait pas défaut. Là, j'ai du mal. J'ai vraiment du mal. Je m'arrête pas. J'en ai mal au crâne tellement mes yeux sont secs mais continuent. Je suis toute seule, et donc parano, et donc triste, et donc inquiète. Je demande toujours plus mais tu satures (?), mais en fait tu dis que non, c'est jamais trop avec moi, mais si, quand même quand c'est pour aller voir tes potes. Je fais des scènes sans même le prévoir, le savoir. J'appelle pour te dire que tu me manques, mais ça se finit par presque des injures. Ou des trucs qui font -trop- mal. Là, je ressemble à un lion en cage, impuissant et agacé parce que je sais que ça ne peut pas s'arranger d'ici ce soir. Obligée d'attendre demain, de retourner à ce putain de boulotdemerde en restant aimable-souriante-hypocrite comme on me l'a demandé. J'en ai marre. Oui, j'passe mes nerfs sur toi, sûrement, mais j'le fais pas exprès. C'est pas une excuse, je veux juste dire qu'à chaque fois que je te fais un signe pour te dire que ça ne va pas, que j'ai besoin de réconfort, tu finis par ne pas voir ces problèmes. Ils n'existent plus. Ce sont tes problèmes qui sont là. Je m'y prends mal, je suis maladroite, mais j'attaque personne. Mes mots vont trop vite, si je crie, ça veut dire que je pleurniche, quand je pleure, j'hurle. Tu ne comprends encore pas tout. J'suis pas bien, c'est tout. J'suis pas bien. J'veux que tu reviennes, j'voudrai continuer la vie qu'on a, mais j'vois bien que ça n'arrangerait rien. Ma soirée est pourrie, la tienne aussi. D'un côté tant mieux. J'voudrais que ta vie soit pourrie quand j'suis pas là. Pff, j'suis vraiment moche quand j'suis toute seule.

Comments

[momo.]

Tu crois que ta vie restera toujours un bref copié-collé de la mienne ?

On est pas pareilles, on est pas de vulgaires 'amies' que les gens confondent, on a pas les mêmes gens, et pourtant. Ce que tu écris reflète toujours ce qui est dans ma tête. Dans mon quotidien.
Ses reprochent sont les mêmes, son comportement le même, étrangement. Les appels et les injures, la possessivité, les potes, les signes incompris, l'envie de toujours plus.

J'ai fait pleurer à cause de ça il y a quelques jours, et beaucoup de choses non pensées sont sorties.